En hausse 

PostNL (+11%) : Le groupe néerlandais spécialisé dans l’acheminement de colis est soutenu par ING Bank qui passe de conserver à acheter avec un objectif de cours relevé de 1,3€ à 1,65€. Les bonnes nouvelles concernant PostNL sont rares ces derniers temps. Une bonne recommandation d’un analyste ne fait donc pas de mal. 

Cancom (+5,4%) : Le fournisseur de services informatiques a bénéficié d'une recommandation positive de la Deutsche Bank qui passe à l’achat avec un objectif de cours relevé de 34 à 42 euros. L'analyste Lars Vom-Cleff a exprimé son optimisme quant aux perspectives de l'entreprise, soulignant que les prévisions de chiffre d'affaires et de résultats ont été revues à la hausse jusqu'en 2026.

En baisse 

Les actions françaises : Les élections européennes ont fait bondir le risque politique qui doit désormais prendre plus d’importance dans la valorisation des actions. Par conséquent, ce matin, les entreprises endettées et les sociétés des secteurs bancaire, immobilier, automobile, construction et du voyage souffrent en premier lieu. Parmi elles, on peut notamment citer BNP Paribas (-5,2%), Vinci (-5,4%), Crédit Agricole (-4,8%), Société Générale (-7-8%), Engie (-4,8%), Aéroports de Paris (-4,8%) et Eiffage (-7,1%). 

Porsche / Mercedes-Benz / BMW (-3,5% / -0,4% / -0,8%) : Les constructeurs automobiles allemands font face à des turbulences en Chine. Le Wall Street Journal met en lumière une somme de facteurs, notamment la concurrence locale, des accords de prix difficiles avec les concessionnaires, l’afflux d’une offre électrique et le ralentissement économique sur place, qui sont à l’origine des tensions qui ont conduit à une chute de 24% des livraisons de Porsche dans le pays au premier trimestre. Le marché chinois, autrefois très lucratif pour les marques de luxe allemandes, est désormais dominé par les véhicules électriques et les marques locales. La situation ne devrait pas s’améliorer à court terme.