Les actions ont largement augmenté le dernier jour de la semaine avant un long week-end de Noël aux États-Unis, après des données montrant que les dépenses de consommation ont augmenté de 0,6 % le mois dernier. Le nombre d'Américains déposant de nouvelles demandes d'allocations de chômage est resté en dessous des niveaux pré-pandémiques la semaine dernière, ce qui a contribué aux gains.
Les signes indiquant que l'Omicron est moins susceptible d'entraîner une hospitalisation et les indications selon lesquelles les pilules antivirales COVID-19 de Merck et de Pfizer sont efficaces contre la variante, ont contribué à la bonne humeur du marché.
Aujourd'hui est une journée très calme ; c'est le soulagement lié au fait que l'Omicron n'est apparemment pas aussi grave que nous le craignions, a déclaré Ryan Detrick, chef de la stratégie de marché chez LPL Financial. C'est un signe positif à l'approche de 2022. La toile de fond économique repose sur des bases très solides."
"Le taureau pourrait avoir encore quelques tours dans sa manche avant la fin de l'année", a ajouté Detrick.
L'indice Dow Jones a progressé de 0,55% à 35 950,56 et le S&P 500 de 0,62% à 4 725,79. Le Nasdaq Composite a ajouté 0,85% à 15 653,37.
L'indice MSCI des actions du monde entier a gagné 0,72 %.
Les investisseurs ayant retiré leur argent des valeurs refuges, le rendement de référence des bons du Trésor américain à 10 ans a augmenté de 3,5 points de base à 1,4926 % dans l'après-midi. Les marchés du Trésor ont fermé à 14 heures en raison du week-end férié.
L'augmentation des investissements à risque à l'approche de Noël, surnommée "rallye du Père Noël" par les traders, a également poussé l'or et le pétrole à la hausse.
Le dollar, valeur refuge, a progressé par rapport à un panier de devises, mais ses gains ont été limités par le sentiment de prise de risque qui a soutenu le dollar australien et la livre sterling.
Les actions américaines ont enregistré une troisième journée consécutive de hausse, après avoir été secouées lundi par les inquiétudes liées à l'Omicron, qui ont poussé les investisseurs vers les valeurs refuges.
Le risque de devoir rester à l'hôpital pour les patients présentant la nouvelle variante est de 40 à 45 % inférieur à celui des patients présentant la variante Delta, selon une étude de l'Imperial College de Londres publiée mercredi.
Toutefois, les experts ont déclaré que les tentatives du président américain Joe Biden pour freiner la propagation de l'Omicron en distribuant des tests rapides gratuits à domicile, bien que bienvenues, étaient trop peu et trop tardives.
Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains jeudi, les signes indiquant que les pires effets de la variante Omicron pourraient être contenus l'emportant sur la menace de nouvelles restrictions de voyage.
Le brut américain a récemment augmenté de 1,37% à 73,76 dollars le baril et le Brent était à 76,73 dollars, en hausse de 1,91% sur la journée.
