Les ESN : caracolent en bourse depuis un an
Les ESN (Entreprises de Services du Numérique) ont constitué les supports privilégiés tout au long de l’année boursière en 2015. Les exSSII ont effectivement changé d’appellation en utilisant la notion fondamentale de « numérique ».
Voici de manière non exhaustive une liste de valeurs françaises ayant activement participé à la progression du secteur en termes boursiers. Ces valeurs possèdent majoritairement une excellente notation Surperformance.
Notre liste :
Valeurs capitalisation notation cumulée Surperformance Performance sur un an glissant
SOPRA 2.1 milliards 190 60%
CAP GEMINI 14.2 milliards 185 45%
SWORD 0.2 milliard 179 47%
ALTEN 1.7 milliard 189 51%
AUSY 0.2 milliard 189 52%
CEGID 0.4 milliard 140 70%
AKKA 0.5 milliard 152 7%
La notation cumulée Surperformance tient compte de la note Trader et Investisseur soit 200 points maximum.
La représentation graphique des performances boursières de ces sociétés sur un an glissant face au SBF 120 en jaune.
De plus, sur la bourse de Paris, nous pouvons trouver d’autres valeurs qui participent activement au secteur, comme Le Groupe OPEN qui a gagné plus de 60 % sur un an glissant mais avec une capitalisation trop faible et un suivi d’analyste unique, ce qui nous empêche de lui donner un rating efficace.
La croissance du secteur dans son ensemble (prestations informatiques et logiciels) reste largement positive avec une avancée de +2.1 % sur 2015 et qui pourrait se monter à +2.4% pour 2016.
A l’intérieur, un compartiment plus pointu appelé par l’acronyme SMAC de Social, Mobility, Applications, Cloud connaît une croissance de 20 % par an. Ce sont les nouveaux moyens numériques qui peuvent impacter tous les business des entreprises. C’est devenu incontournable pour faire évoluer l’activité de manière efficace et rapide. Ces services innovants permettent aux entreprises de développer de nouveaux produits pour leurs clients. La création se met, par conséquent, au centre de la stratégie.
Ce « troc de sigle » en ESN, s’accompagne d’une réelle modernisation de notre économie. Si l’informatique constitue le matériau de base de l’économie, le numérique en incarne l’usage et la fonction. Avec l’ensemble de ses sociétés cotées en bourse, on est en présence de véritables « bâtisseurs d’usages numériques » qui génèrent, en prime, plus de 12 000 créations d’emplois nettes sur la dernière année. Le cercle vertueux de la croissance se met en place et le secteur dans son ensemble devra être encore surveillé de près sur 2016.