(Bien lire 56% au §2)

LONDRES, 17 août (Reuters) - De plus en plus de Britanniques rognent sur leurs dépenses face à une inflation qui ronge le revenu disponible, selon une étude Nielsen parue jeudi.

Ils étaient 53% à l'avoir fait au deuxième trimestre, le pourcentage le plus élevé depuis les 56% du deuxième trimestre 2015.

Le pourcentage était de 40% - le plus bas jamais apparu - dans les deux mois qui avaient suivi le référendum favorable à la sortie de l'Union européenne (UE) du 23 juin 2016.

La forte dépréciation du sterling qui suivit ce scrutin a renchéri les importations, provoquant une hausse des prix qui n'a pas été compensée par des revalorisations salariales.

Des statistiques parues mercredi ont montré que les salaires avaient diminué de 0,5% en termes réels au deuxième trimestre.

Pour ce qui est de la confiance du consommateur, la Grande-Bretagne est passée de la deuxième place en Europe, juste avant le vote pour le Brexit, à la neuvième à présent, observe Nielsen.

Le consommateur reproduit ainsi un schéma observé dans le sillage de la financière de 2008-2009, dit Steve Smith, directeur général de Nielsen Royaume-Uni et Irlande.

Les économies semblent surtout se porter sur l'alimentaire et moins sur les loisirs et les vacances, suivant l'étude de Nielsen.

(Emma Rumney, Wilfrid Exbrayat pour le service français)