À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,32% à 3.047,94 points. Le Footsie britannique a pris 0,03% et le Dax allemand 0,38%, tandis que l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 progressait de 0,24%.

En repli à la mi-journée, les principaux indices ont bénéficié en fin de séance du chiffre meilleur qu'attendu de l'indice du moral des ménages américains Reuters-Université du Michigan (voir ) et de la bonne tenue des valeurs défensives.

Ils avaient auparavant accusé le coup des déclarations du président de la région espagnole de Catalogne annonçant que celle-ci aurait sans doute besoin de l'aide de l'Etat pour couvrir ces besoins de financement, un nouveau motif de préoccupation pour des investisseurs déjà mis à rude épreuve par les spéculations sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro et sur les difficultés des banques espagnoles.

Les Bourses européennes ont été soutenues par les valeurs défensives, pharmaceutiques en tête, dans des volumes toujours réduits.

L'indice Stoxx du secteur de la santé a pris 0,96% sur la journée, tout comme celui des services aux collectivités.

A la baisse, les banques ont cédé 0,27%. Crédit Agricole a reculé de 1,0% alors que plusieurs sources ont déclaré à Reuters que les banques françaises préparaient des plans d'urgence dans l'hypothèse d'une sortie de la Grèce de l'euro.

Sur la semaine, le CAC 40 a gagné 1,33% et le FTSEurofirst 300 1,52%.

L'appel de la Catalogne à l'aide financière de l'Etat central a eu pour effet de faire remonter les rendements des obligations d'Etat à 10 ans espagnoles et italiennes, respectivement à plus de 6,30% et 5,80%.

Les craintes d'une aggravation de la crise de la dette dans la zone euro ont fait brièvement tomber la monnaie unique sous le seuil symbolique de 1,25 dollar, pour la première fois depuis juillet 2010. La monnaie unique devrait afficher sa plus mauvaise performance hebdomadaire en cinq mois.

"L'information sur la Catalogne est importante parce qu'elle implique que le gouvernement espagnol pourrait devoir supporter davantage de dettes alors qu'il ne peut pas se le permettre", explique Richard Franulovich, de Westpac Securities.

"Pour l'instant, c'est le risque de contagion qui l'emporte."

Les cours du brut restent soutenus par l'absence de progrès notable dans les discussions sur le nucléaire iranien, un facteur qui occulte pour l'instant les craintes d'une dégradation de la demande mondiale.

L'or noir bénéficie également du bon chiffre de l'enquête Reuters-Michigan.

Marc Angrand pour le service français, édité par Danielle Rouquié