À Paris, le CAC 40 a terminé en repli de 0,06% à 4.436,98 points. Le Footsie britannique a gagné 0,34% et le Dax allemand 0,1%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 abandonnait 0,17% et que le FTSEurofirst 300 avançait de 0,09%.

La baisse de l'EuroStoxx 50 a été limitée par le support technique solide constitué par sa moyenne mobile sur 50 jours.

Sur l'ensemble de la semaine, le FTSEurofirst 300 a perdu 1,67% et le CAC 40 2,3%, en raison notamment de la révision en forte baisse du produit intérieur brut (PIB) américain du premier trimestre et des craintes liées à l'Irak.

Vendredi, l'indice de confiance du consommateur américain Thomson Reuters-Université du Michigan est ressorti en hausse et au-dessus des attentes, à 82,5.

Aux valeurs, Airbus et Rolls-Royce ont gagné respectivement 1,56% et 2,2%, se hissant parmi les plus fortes hausses du jour au lendemain des informations de Reuters selon lesquelles l'avionneur pourrait remotoriser ses A330 uniquement avec des réacteurs du britannique.

BNP Paribas a pris 0,56%. Selon le Wall Street Journal, qui cite une source proche du dossier, la banque envisage de réduire son dividende et d'émettre plusieurs milliards d'euros d'obligations dans le cadre du règlement de son litige aux Etats-Unis, qui pourrait être annoncé en début de semaine prochaine.

Barclays a regagné 0,49% au lendemain de la chute de 6,5% subie après l'annonce d'une plainte pour fraude la visant aux Etats-Unis. A Lisbonne, Banco Espirito Santo a chuté de 11,43%; la justice luxembourgeoise a ouvert une enquête sur trois holdings de la cascade qui contrôle le groupe.

A Wall Street, DuPont abandonne plus de 4%, la plus forte baisse du Dow, après avoir revu en baisse ses prévisions de profits pour le trimestre et l'exercice en cours.

Sur le marché obligataire, les rendements des emprunts d'Etat allemands ont progressé après la première estimation de l'inflation en Allemagne en juin: à 1,0% en rythme annuel contre 0,5% en mai, elle conforte le scénario d'un statu quo de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Le rendement à 10 ans allemand reste toutefois proche du plus bas d'un an touché jeudi à 1,24%.

Côté changes, le dollar cède du terrain, l'indice Reuters-Michigan ne suffisant manifestement pas à dissiper les doutes des derniers jours sur la conjoncture américaine. Le billet vert se traitait autour de 1,3630 pour un euro en fin de séance en Europe.

"La confiance progresse mais cela ne se traduit pas pour l'instant dans les dépenses", explique Chris Gaffney, responsable de la stratégie d'EverBank Wealth Management. "L'économie américaine souffre d'une faiblesse généralisée donc les taux vont probablement rester bas encore longtemps."

Sur le marché pétrolier, le Brent se stabilise autour de 113,20 dollars le baril après avoir cédé plus de deux dollars depuis son pic du 19 juin à 115,71.

(Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : CAC 40, Euro STOXX 50, GERMANY DAX(TR)