À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,19% (9,20 points) à 4.909,84 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,20% à 7.210,05 points, un record de clôture. Le Dax allemand a pris 0,12%. L'indice EuroStoxx 50 s'est adjugé 0,14% mais le FTSEurofirst 300 a reflué de 0,10% et le Stoxx 600 de 0,05%.

Sur la semaine, l'indice vedette de la place parisienne a gagné 0,98%, le Stoxx 600 1,12% et le FTSEurofirst 300 1,16%.

Au moment de la clôture en Europe, la Bourse de New York était également en légère hausse après avoir elle aussi hésité dans les premiers échanges.

Quelque 156.000 emplois non-agricoles ont été créés le mois dernier aux Etats-Unis, un chiffre inférieur aux attentes, mais le rebond des salaires donne à penser que le marché du travail reste dynamique, ce qui pourrait annoncer une accélération de la croissance économique et favoriser des relèvements de taux de la part de la Réserve fédérale.

Sur le plan sectoriel en Europe, les gains et les pertes sont faibles, l'immobilier (+0,4%) ayant terminé en tête et les ressources de base en queue de peloton (-1,03%).A Paris, Sanofi a perdu 2,02%, plus forte baisse du CAC 40, après l'interdiction des ventes aux Etats-Unis de l'anti-cholestérol Praluent que le laboratoire français commercialise avec son partenaire américain Regeneron.

A la baisse également, les producteurs de métaux précieux Fresnillo et Randgold qui ont cédé respectivement 3,5% et 2,8%, dans le sillage de l'or qui souffre de la vigueur du dollar.

Inversement, Fiat Chrysler a fini sur un gain de 6,97%, la plus forte hausse du Stoxx 600, après un relèvement de recommandation et d'objectif de cours par Evercore, qui dit prévoir pour le constructeur italo-américain un bénéfice supérieur aux attentes. Goldman Sachs a intégré le titre dans sa liste de valeurs spécialement recommandées ("convictions list"). Les deux brokers ont relevé leur objectif de cours de plus de 65%.

Sur le marché pétrolier, les cours progressent sur des anticipations d'un effet sur les prix de l'accord de réduction de la production entré en vigueur le 1er janvier.

Aux changes, l'euro recule par rapport au dollar après sa forte hausse de la veille. La devise américaine profite des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis. Selon une enquête Reuters, le billet vert devrait continuer de progresser en 2017 et peut-être même atteindre la parité avec l'euro en raison des anticipations sur une hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis.

(Avec Yashaswini Swamynathan; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)