À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,59% (67,78 points) à 4.344,12 points. Le Footsie britannique a pris 1,3% et le Dax allemand a gagné 1,63%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a fini en hausse de 1,43% et le FTSEurofirst 300 de 1,25%.

Aux valeurs, les cycliques ont tiré leur épingle du jeu, malgré l'annonce d'une baisse de l'indice Ifo du climat des affaires en mars.

Renault a pris 3,62%, Cap Gemini 3,09% et Technip 2,92%. Contre le tendance, Accor a fini dans le rouge, accusant une baisse de 1,09%.

Ailleurs en Europe, on retient l'envolée de Kingfisher (+5,97%), les investisseurs saluant l'annonce d'une restitution de cash au cours des années à venir, dont 200 millions de livres dès 2014.

En hausse, également, les brasseurs SABMiller et Carlsberg, qui progressent respectivement de 5,04% et 4,67%.

A Wall Street, la tendance est plus incertaine en dépit de l'annonce par le Conference Board d'un retour de la confiance du consommateur à un plus haut niveau sans précédent depuis janvier 2008.

Après une ouverture en nette hausse, le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines ne prend plus que 0,47%, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, 0,3%, et le Nasdaq, à forte pondération technologique, est pratiquement stable (+0,02%). Selon des analystes, cette tendance baissière est notamment imputable au niveau très élevé des valorisations, sans précédent depuis des années.

Sur le marché des changes, le dollar progresse nettement contre l'euro en réaction à des propos tenus à la fois par des responsables de la BCE et de la Fed. Le premiers ont laissé entendre que l'institution européenne pourrait assouplir encore sa politique monétaire tandis que Charles Plosser, président de la Fed de Philadelphie a dit son souhait de voir la Réserve fédérale durcir la sienne.

La tendance s'est encore accentuée après des propos tenus par le président de la BCE Mario Draghi, l'euro tombant sous 1,3750 dollar sur la plateforme EBS, avant de revenir autour de 1,38 dollar à la clôture des marchés européens. Il a notamment déclaré que la BCE se tenait prête à prendre d'autres mesures pour assurer la stabilité des prix.

Ce regain de forme du billet vert se fait au détriment de l'or, sa monnaie de règlement, tandis que les cours du brut s'inscrivent en hausse, tant le Brent que le WTI, portés par les espoirs d'un plan de soutien économique en Chine qui serait de nature à soutenir la demande.

(Nicolas Delame pour le service français, édité par Véronique Tison)