La tendance a aussi été affaiblie par les enquêtes auprès des directeurs d'achat dans le secteur manufacturier montrant que malgré une légèrement amélioration en mars, la croissance restait faible en zone euro.

À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,43% (62,82 points) à 4.322,24 points. Le Footsie britannique a perdu 0,47% et le Dax allemand 1,71%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a reculé de 1,72% et le FTSEurofirst 300 de 1,51%.

Sur l'ensemble de la semaine, le CAC 40 affiche une perte de 0,17%.

Après avoir ouvert en baisse, la Bourse de New York s'est redressée et avait basculé en territoire positif au moment de la clôture en Europe à la suite des chiffres de l'emploi du mois de mars et d'un indice ISM montrant une activité manufacturière ayant renoué avec la croissance aux Etats-Unis.

Tous les secteurs ont fini dans le rouge en Europe, en premier lieu celui de l'énergie (-2,74%) avec la chute des cours du pétrole, le Brent de la mer du Nord cédant quasiment 4% sous les 39 dollars le baril.

Le titre Zurich Insurance a plongé de 9,45%, de loin la plus forte baisse de l'Eurofirst 300, après le détachement du dividende.

Contre la tendance, ThyssenKrupp a pris 4,93%, plus forte hausse de l'Eurofirst 300, après des informations de presse faisant état de la volonté du sidérurgiste indien Tata Steel de prendre une part du capital de son concurrent allemand.

L'euro s'est stabilisé aux alentours de 1,1375 dollar après s'être raffermi durant toute la semaine en raison notamment de la prudence invoquée par la présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen, en matière de relèvement des taux aux Etats-Unis.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)