À Paris, le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,22% (9,51 points) à 4.312,63 points. Le Dax allemand a gagné 0,63% tandis que l'indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,42% et le FTSEurofirst 300 de 0,36%. Milan a pris 1,25%.

A Londres, le Footsie a cédé 0,07%, pénalisé par le secteur de la construction résidentielle en raisons de craintes sur l'évolution du marché immobilier haut de gamme.

Au moment de la clôture européenne, Wall Street était en hausse: le Dow Jones prenait 0,24%, le Standard & Poor's-500 0,16% et le Nasdaq 0,21%.

En Europe, la journée a été marquée par la forte progression des banques italiennes, dont l'indice sectoriel s'est adjugé 2,84% grâce aux espoirs d'un accord sur la création d'un fonds d'aide au secteur, financé en partie sur fonds publics, qui leur permettrait de s'alléger d'une partie de leurs créances douteuses.

Banca Monte dei Paschi di Siena a bondi de 9,56% et Carige de 5,36% tandis qu'UniCredit a gagné 2,41% et Intesa Sanpaolo 1,74%.

Parallèlement, l'indice Stoxx des ressources de base a pris 3,39%, de loin la meilleure performance sectorielle en Europe, profitant de la hausse des cours du cuivre. Le pétrole est lui aussi bien orienté (le Brent a atteint son plus haut niveau depuis le 7 décembre à 43,06 dollars le baril), grâce au repli du dollar et à l'espoir d'un accord dimanche à Doha pour réduire l'offre mondiale.

Les miniers Anglo American, Glencore et Rio Tinto ont gagné respectivement 6,93%, 3,44% et 2,16%.

A Paris, ArcelorMittal s'est adjugé 7,76%, de loin la plus forte hausse du CAC.

Sur le marché des changes, le billet vert a touché un plus bas de 17 mois face au yen. Les autorités japonaises ont laissé entendre qu'elles se réservaient le droit d'intervenir pour freiner l'appréciation de leur monnaie. L'euro se traite autour de 1,1420 dollar.

(Danilo Masoni et Alistair Smout; Marc Angrand pour le service français)