Wall Street devrait consolider près de ses plus hauts historiques, tandis que le dollar poursuit sa hausse, soutenu par les anticipations d'une réduction progressive des rachats d'actifs de la Fed d'ici la fin de l'année malgré les propos rassurants de Ben Bernanke mercredi devant le Congrès.

À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,18% à 3.878,95 points vers 11h00 GMT. À Francfort, le Dax est stable et à Londres, le FTSE prend 0,34%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 avance de 0,12%.

Les investisseurs suivront de près la réunion du G20 à Moscou vendredi et samedi, au moment où la Fed songe à modérer son plan de soutien à la croissance et où la Chine tente de stabiliser son économie.

Les valeurs technologiques (-1,15%) accusent les plus lourdes pertes en Europe. L'américain Intel a revu en baisse sa prévision de chiffre d'affaires annuel et l'allemand SAP (-1,2%) sa prévision de ventes tirées de ses activités dans le logiciel.

L'équipementier télécoms suédois Ericsson chute de 4% après avoir fait état d'un bénéfice d'exploitation bien inférieur aux attentes pour le deuxième trimestre et de ventes en baisse, faisant retomber les espoirs d'un redressement rapide du groupe après un long passage à vide.

De même, Nokia cède 5,3% après ses résultats.

A Paris, Peugeot bondit de 6,9%, plus forte hausse du CAC 40, et Publicis avance de 3,85%, après avoir annoncé une nette accélération de sa croissance organique au deuxième trimestre.

Sur le marché des changes, le yen est tombé à son plus bas niveau en sept semaines face à l'euro, tout juste au-dessus des 131,10, victime d'un courant de ventes de "hedge funds" avant les élections japonaises prévues dimanche.

En revanche, la livre sterling a limité ses pertes face au dollar après l'annonce d'une hausse des ventes au détail en juin, un chiffre qui alimente la thèse d'une embellie de l'économie britannique.

Les futures sur Bunds allemands progressent en attendant une série d'indicateurs américains, dont le "Philly Fed", les inscriptions au chômage et l'indice des indicateurs avancés, ainsi qu'une nouvelle audition du président de la Fed devant la commission bancaire du Sénat cette fois.

Les coûts d'emprunt de la France et de l'Espagne ont un peu baissé lors de leurs adjudications de dette souveraine à moyen et long terme.

Le Brent retombe vers 108 dollars le baril, affecté par la fermeté du dollar, malgré le nouveau recul des réserves pétrolières aux Etats-Unis.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat