Un quart d'heure après le début des échanges, l'indice EuroStoxx 50 cède 0,02% à 2.602,16 points alors que le FTSEurofirst 300 gagne 0,1% à 1.151,09. À Paris, le CAC 40 abandonne 0,02% à 3.725,36. La Bourse de Francfort s'adjuge 0,1%, celle de Londres 0,4%.

Wall Street a fini mercredi sur un gain de près de 1% et Tokyo a rebondi de 2,8%, sa plus forte hausse en 13 séances.

En Chine, la Bourse de Shanghai, en hausse en début de journée, a clôturé en repli de 0,1% mais l'heure est bien à la détente, les taux du marché monétaire restant à la baisse pour la cinquième séance d'affilée.

Aux Etats-Unis, la révision à la baisse mercredi du PIB du premier trimestre ayant été interprétée comme susceptible de retarder la diminution annoncée des achats d'actifs de la Réserve fédérale.

La matinée sur les marchés européens sera animée entre autres par les chiffres du chômage en Allemagne, ceux de la masse monétaire et du crédit au secteur privé dans la zone euro et ceux du sentiment économique des Dix-Sept.

En attendant, le secteur bancaire est quasi-stable après l'accord conclu à Bruxelles par les ministres des Finances de l'Union européenne sur les modalités de renflouement des banques en difficulté, qui prévoient désormais une contribution des actionnaires, des créanciers et des plus gros clients.

En revanche, le secteur de la chimie (-0,8%) pâtit de la révision à la baisse des recommandations de JPMorgan sur plusieurs poids lourds.

International Airlines Group, la holding regroupant British Airways et Iberia, cède 2,6% à 257,3 pence après le placement de 12% du capital par Bankia au prix unitaire de 256 pence.

Sur le marché des changes, l'euro reste pénalisé par les déclarations de plusieurs responsables de la Banque centrale européenne (BCE) suggérant que la politique monétaire de la BCE restera accommodante.

Les futures sur le Bund sont en légère hausse, poursuivant leur remontée après le plus bas de huit mois touché lundi. Le marché obligataire surveillera le déroulement en fin de matinée d'une adjudication de quelque cinq milliards d'euros d'obligations italiennes à cinq et dix ans.

Quant au pétrole, il est en hausse pour la quatrième séance d'affilée, le Brent s'affichant au-dessus du seuil de 102 dollars.

Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat