À Paris, le CAC 40 reculait de 0,03% (-1,04 point) à 3.434,49 points vers 07h20 GMT. À Francfort, le Dax grappillait 0,02% et à Londres, le FTSE cédait 0,15%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 gagnait 0,01%.

L'économie japonaise a crû de 0,3% entre avril et juin, moitié moins que prévu, soulevant des doutes sur la solidité de la reprise économique alors que les dépenses des consommateurs ralentissent et que la crise de la dette en Europe pèse sur la demande mondiale.

Ces chiffres interviennent après une salve d'indicateurs économiques jugés décevants dans plusieurs pays la semaine dernière, en particulier en Chine vendredi, et alors que les investisseurs attendent la publication mardi du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro.

Ces statistiques ont entraîné quelques prises de bénéfices sur les marchés d'actions mais sans remettre en question le vif rally boursier enregistré ces deux dernières semaines et porté par l'espoir de nouvelles mesures de la part des banques centrales.

"Les investisseurs sont clairement dans l'attente d'injection de liquidités nouvelles, que ce soit au niveau du Fed (lors du FOMC du 13 septembre), de la BCE (en septembre avec une intervention sur la dette espagnole), ou plus court terme en Chine, après les indicateurs d'activité très décevants sur le mois de juillet", estime Aurel BGC dans sa note matinale.

Aux valeurs, E.ON progressait de 0,65% à 17,91 euros, le groupe allemand de services aux collectivités ayant fait état d'un résultat net plus que triplé au premier semestre.

A l'inverse, Julius Baer chutait de 3,47% à 34,20 francs suisses. La banque suisse a annoncé le rachat des activités de gestion de fortune non-américaines de Bank of America Merrill Lynch, faisant ainsi bondir de 40% ses actifs sous gestion.

Les initiatives étaient limitées sur le marché des changes, l'euro évoluant sur une note stable face au billet vert, sous le seuil de 1,23 dollar.

Le future du Bund était aussi inchangé, à 143,40, dans l'attente d'une adjudication de l'Allemagne. La France et l'Italie doivent aussi procéder à des émissions obligataires dans la matinée.

De son côté, le baril de Brent se négociait en hausse, après avoir dépassé brièvement les 114 dollars pour toucher un plus haut de trois mois, bénéficiant de nouvelles tensions sur le pétrole iranien.

Blandine Hénault pour le service français, édité par Nicolas Delame