À Paris, l'indice CAC 40 progresse de 0,58% à 4.278,74 points vers 9h25. À Francfort, le Dax avance de 022% et à Londres, le FTSE gagne 0,42%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 prend 0,44%.

Contribuant au sentiment positif, James Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint Louis, membre votant du FOMC, a déclaré jeudi que les données concernant l'inflation aux Etats-Unis laissaient une marge de manoeuvre à la banque centrale pour prolonger sa politique accommodante qui a beaucoup contribué aux gains de près de 20% des actions en Europe depuis septembre 2012.

Après une phase de hausse depuis le début de l'été, l'EuroStoxx 50 est coincé à l'intérieur d'une marge de fluctuations de 3,7% depuis deux semaines, les traders hésitant entre des indicateurs de conjoncture en amélioration aux Etats-Unis et la perspective de réduction progressive du soutien de la Fed à la croissance et s'inquiétant des signes de fragilité de la reprise en Europe.

En l'absence de résultats importants en Europe ou aux Etats-Unis ce vendredi, l'attention des intervenants devrait se focaliser sur l'indice Ifo, à 10h00, attendu en hausse, à 107,7 points, après son recul du mois dernier.

"La tonalité restera positive avec peu d'éléments susceptibles d'apporter une direction ou une distraction au marché même si les chances de consolidation et de prises de profits ne sont pas négligeables", écrit le Crédit Agricole.

Aux valeurs, Novartis prend 2,35% après l'annonce d'un programme de rachat d'actions de cinq milliards de dollars (3,71 milliards d'euros), mais pas de restructuration en profondeur. Cette réaction positive sur le titre du groupe pharmaceutique suisse entraîne l'indice de la pharmacie en hausse de 1,12%, plus forte hausse sectorielle en Europe.

A Paris, Eurazeo perd 3,8%, plus net recul du SBF 120, après le placement par le Crédit Agricole de 3,2 millions de ses actions, représentant 4,68% du capital de la société d'investissement.

Sur le marché des changes, le yen est tombé à son plus bas niveau depuis début juillet face au dollar, à 101,36 yens, la devise japonaise à faible rendement étant alourdie par l'intérêt du moment pour les actifs à risque et les perspectives divergentes dans les deux pays en matière de politique monétaire. L'euro a grimpé à 136,54 yens, son plus haut depuis octobre 2009.

Sur le front du pétrole, le Brent est retombé sous les 110 dollars le baril en attendant l'issue des négociations sur le programme nucléaire iranien, mais il s'apprête à afficher une deuxième semaine de hausse après ses gains de jeudi, liés à de bons indicateurs et l'envolée du prix de l'essence aux Etats-Unis.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten