En rythme annualisé, le produit intérieur brut (PIB) japonais a reculé de 1,6%, un repli qui fait suite à une contraction (révisée) de 7,3% enregistrée au deuxième trimestre, dans la foulée de l'augmentation de la TVA entrée en vigueur le 1er avril.

À Paris, le CAC 40 se tassait de 0,72 point ou 0,02% à 4.201,74 points à 8h26 GMT. À Francfort, le Dax cédait 0,27% et à Londres, le FTSE abandonnait 0,22%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro perdait 0,16% et le FTSEurofirst 300 cédait 0,31%.

Sur le plan sectoriel, tous les indices en Europe étaient dans le rouge à l'ouverture à l'exception de celui des produits de base qui grignotait 0,21%.

Aux valeurs, Sanofi, en hausse de 0,44%, était en tête du Stoxx 50 en Europe, l'autorité sanitaire américaine (FDA) ayant approuvé le Lemtrada, son traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente.

Vivendi, deuxième plus forte hausse du Stoxx 50, affichait un modeste gain de 0,15%. Le groupe a dégagé un résultat opérationnel meilleur que prévu au troisième trimestre, grâce notamment aux cessions dans les télécoms, mais des interrogations demeurent sur l'utilisation de cette abondante trésorerie.

A noter également EDF et GDF SUEZ qui perdaient respectivement de 1,36% et 0,84%. L'Etat français s'est dit dimanche prêt à céder des parts dans les groupes énergétiques à condition de conserver un pouvoir d'orientation stratégique en leur sein.

Ailleurs en Europe, le groupe pharmaceutique allemand Merck profitait de l'annonce d'une alliance avec l'américain Pfizer dans l'immuno-oncologie tandis que H&M affichait un gain de 1,37% après la publication de ventes meilleures que prévu en octobre, en hausse de 14%.

Sur le marché des changes, le dollar faisait du surplace, regagnant un peu de terrain (+0,05%) par rapport à un panier de devises mais cédant 0,03% comparé à l'euro.

Sur le front du pétrole, le Brent accentuait son recul (-1,50%) sous le seuil des 80 dollars enfoncé la semaine dernière, dans un contexte d'offre abondante et d'incertitude sur la volonté de l'Opep de décider d'une réduction de sa production pétrolière.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)