La question de la valorisation du marché contribue aussi à inciter les investisseurs aux prises de profits après les fortes hausses de l'an dernier.

À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,81% à 4.228,65 points vers 8h30 GMT. À Francfort, le Dax cède 1,02% et à Londres, le FTSE 0,62%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 recule de 0,91%.

Le CAC 40 est passé sous sa moyenne mobile 50 jours (4.225,84 points) dans les premiers échanges.

Wall Street a fini en recul de 1,09% lundi avant la déferlante des résultats de sociétés qui a été précédée d'une accumulation de "profit warnings".

La Bourse de Tokyo a elle aussi terminé en forte baisse, de plus de 3%, sous le coup de la hausse du yen face au dollar à la suite de la publication vendredi d'un rapport sur l'emploi plus faible que prévu aux Etats-Unis.

"Nous étions très focalisés sur les données macroéconomiques, mais le vrai test reste à venir avec la saison des résultats qui démarre. Il se peut que le marché ait été trop optimiste sur le redressement des résultats", dit un trader.

L'attention sera surtout focalisée sur JPMorgan et Wells Fargo chute de 4,82% dans les premiers échanges après l'échec de l'OPA de McKesson qui n'a pas obtenu assez d'actions.

A Paris, le titre Bouygues cède 1,14%. Selon le quotidien Les Echos, Bouygues Telecom a écrit à Free pour lui proposer de l'aider à déployer un réseau mobile.

Sur le front obligataire, les futures sur Bund allemand ont ouvert en légère hausse, à l'instar des Treasuries américains qui ont poursuivi leur progression la veille, portées par la déception sur le marché de l'emploi en décembre.

Sur le marché des changes, le yen se négocie mardi matin à 103,40 pour un dollar, reperdant un peu de terrain après avoir bondi lundi à son plus haut niveau en quatre semaine. L'euro est stable autour de 1,3666 dollar.

Sur le marché pétrolier, le Brent se maintient au-dessus des 106,50 dollars le baril, après avoir chuté lundi, affaibli par l'accord intérimaire intervenu entre les grandes puissances et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, la reprise de la production libyenne et le redémarrage en cours du gisement Buzzard en Mer du nord.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten