À Paris, le CAC 40 reculait de 0,27% (-9,40 points) à 3.439,80 points vers 07h40 GMT. À Francfort, le Dax cédait 0,19% et à Londres, le FTSE perdait 0,04%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 se repliait de 0,18%.

La prudence est de mise alors que la journée sera marquée par un certain nombre d'indicateurs, notamment aux Etats-Unis, qui devraient être scrutés de près par les investisseurs dans un numéro d'équilibriste délicat. Ces derniers guettent à la fois des signes de ralentissement économique qui pourraient alimenter les espoirs d'une nouvelle intervention des banques centrales, mais sans que ces indicateurs soient toutefois trop décevants pour éviter de nourrir de nouvelles inquiétudes.

Mercredi, les statistiques en provenance des Etats-Unis sont ressorties mitigées tandis que la Chine a averti que les perspectives pour ses échanges commerciaux s'étaient détériorées.

"Les commentaires ont relancé les espoirs que la Chine mette en place un assouplissement monétaire dans un avenir proche", a observé Stan Shamu, stratège chez IG Markets. "Toutefois, nous pourrions continuer à observer une certaine prudence dans la perspective d'un calendrier chargé."

Les investisseurs attendent en particulier la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) à Jackson Hole à la fin du mois, la publication des chiffres de l'emploi américain début septembre et la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) le mois prochain pour déceler des indices sur les politiques monétaires à venir.

Aux valeurs, BHP Billiton progressait de 0,52% à 1.947 pence. Le groupe a prévenu qu'il pourrait réduire ses effectifs dans ses mines de charbon en Australie en raison du ralentissement de l'économie mondiale.

Sur le marché des changes, le dollar a touché un plus haut d'un mois face au yen après la publication de statistiques encourageantes sur la consommation américaine qui ont réduit les attentes d'un nouveau tour d'assouplissement monétaire de la Fed.

Les cambistes limitent les prises de risque sur l'euro, en légère baisse face au billet vert, dans l'attente d'un geste de la BCE pour endiguer la crise de la dette dans la région.

Les initiatives sont également limitées sur les marchés obligataires, le future sur le Bund allemand étant inchangé.

De son côté, le baril de Brent se négociait à plus de 116 dollars, soutenu par des craintes de perturbations dans l'approvisionnement en pétrole du Moyen-Orient et par l'annonce d'une baisse plus marquée que prévu des stocks de brut américain aux Etats-Unis.

Blandine Hénault pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten