Vers 11h40 GMT, le CAC 40 cède 0,72% (35,92 points) à 4.950,93 points à Paris, le Dax recule de 0,58% à Francfort et le FTSE cède 0,20% à Londres.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro diminuent respectivement de 0,38% et 0,86%.

De son côté, la Bourse d'Athènes chute de 2,38%, le vote des députés grecs en faveur d'un nouveau plan d'aide n'ayant pas occulté les divisions croissantes au sein du parti au pouvoir Syriza.

Les indicateurs de la matinée en Europe se sont avérés mitigés. Au deuxième trimestre, la croissance a été un peu plus faible qu'attendu dans la zone euro et en Allemagne, tandis qu'elle a été nulle en France.

L'inflation est par ailleurs restée stable en juillet dans la zone euro, à 0,2%, soit bien en deçà de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE).

Aux valeurs, le titre RWE, déjà plombé jeudi par ses résultats et perspectives, cède 1,45% après des abaissements de recommandations de Natixis et UBS.

Le spécialiste des services de paiement Ingenico, qui va rejoindre à la fin du mois l'indice MSCI World, bondit de 4,4% après avoir touché un plus haut historique dans la matinée.

Porté par un relèvement de recommandation d'ABN Amro, le titre de la foncière Klépierre s'adjuge 3,16% et enregistre la plus forte progression du FTSEurofirst 300 devant TUI qui gagne 2,8%, toujours soutenu par ses prévisions optimistes livrées jeudi.

L'indice européen du pétrole et du gaz affiche le plus fort recul sectoriel de la région, abandonnant 0,9%. Les cours du pétrole restent orientés à la baisse et le brut léger texan WTI reste à proximité immédiate du seuil de 42 dollars le baril, qu'il a brièvement enfoncé jeudi pour la première fois depuis 2009.

Sur le marché des changes, le yuan s'est stabilisé vendredi face au dollar, la Banque populaire de Chine semblant intervenir pour ancrer la devise chinoise dans la zone voulue et briser les anticipations d'un cycle de dépréciations après la dévaluation surprise annoncée mardi. Il affiche malgré tout la perte hebdomadaire la plus marquée de son histoire,

L'euro, qui affiche pour l'instant un gain de 1,8% sur la semaine, progresse légèrement face au dollar, tandis que le billet vert s'inscrit en léger retrait par rapport à un panier de devises de référence.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse, alors que les investisseurs, toujours en quête d'indices pour déterminer le calendrier qu'adoptera la Réserve fédérale pour relever ses taux, seront attentifs à la publication des chiffres des prix à la production du mois de juillet (12h30 GMT), de la production industrielle du mois de juin (13h15 GMT) et de la première estimation de l'indice de confiance de l'Université du Michigan du mois d'août (14h00 GMT).

(Sudip Kar-Gupta et Jamie McGeever; Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)