Les indices de Wall Street sont attendus en toute petite hausse dans les premiers échanges après avoir battu jeudi leurs records suite à la promesse de Donald Trump de baisser les charges sur les entreprises.

À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,1% à 4.821,28 vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,14% et à Londres, le FTSE avance de 0,26%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 0,07%, le FTSEurofirst 300 recule de 0,26% et le Stoxx 600 abandonne 0,06%.

Après avoir grimpé jeudi, les banques pèsent sur la tendance, notamment Société générale (-2,5%, plus forte baisse du CAC) et BNP Paribas (-1,4%). L'indice des valeurs financières cède 0,8% et s'oriente vers sa plus forte baisse hebdomadaire depuis début novembre.

L'Oréal recule également (-2,3%) en raison d'une croissance de ses ventes légèrement inférieure aux attentes.

La plus forte hausse du CAC 40 (+3,84%) est pour ArcelorMittal, qui s'est dit optimiste sur l'évolution de la demande d'acier aux Etats-Unis et au Brésil mais prudent dans le cas de la Chine, tout en annonçant un bénéfice brut supérieur au consensus au quatrième trimestre, porté par des mesures de réduction des coûts.

Juste derrière, Kering gagne 3,81% après avoir publié des résultats 2016 en très forte hausse et supérieurs aux attentes, portés par les brillantes performances de Gucci et Saint Laurent qui ont permis de compenser le recul de Bottega Veneta.

Renault prend 1,6%. Le constructeur a atteint des records de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle en 2016 grâce notamment à l'impact de ses nouveaux modèles sur ses volumes et ses prix, dépassant les objectifs du plan stratégique qui s'achève.

L'indice large Stoxx 600 a touché jeudi un plus haut de deux semaines, soutenu par les bons résultats de poids lourds de la cote comme Total et Société générale.

Sur le marché des changes, le dollar se stabilise face à un panier de devises de référence et s'oriente vers une hausse de près de 1% sur la semaine.

Les changes sont un sujet sensible après les propos de l'administration Trump s'inquiétant de la vigueur du dollar et accusant l'Allemagne de profiter d'un euro sous-évalué.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)