À Paris, le CAC 40 cède 0,02% (0,94 point) à 4.898,46 points vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,09% et à Londres, le FTSE lâche 0,03% après avoir touché dans la matinée un record à 7.211,96. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend toutefois 0,04%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,03% et le Stoxx 600 0,07%.

Les investisseurs semblent hésiter à prolonger le mouvement de hausse enclenché en novembre avec la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine et attendent désormais de voir si ses promesses d'allègements fiscaux massifs et de dérégulation se concrétiseront.

La Réserve fédérale évoque même des "incertitudes considérables" quant à l'évolution de la politique économique aux Etats-Unis, selon le compte-rendu de sa dernière réunion, ce qui contribue à affaiblir le dollar jeudi face à un panier de devises de référence, mais pas face à l'euro.

En Europe, le secteur de l'assurance (-0,41%) souffre d'une note de JPMorgan qui a abaissé ses recommandations ou ses objectifs de cours sur différentes valeurs.

Le courtier a en revanche relevé sa recommandation sur Airbus, tout comme Morgan Stanley, ce qui permet à l'avionneur européen de gagner 2,40%, plus forte hausse de l'EuroStoxx 50.

A l'inverse, Société Générale cède 1,21% sur une dégradation d'UBS.

Dans ce climat atone, Persimmon, numéro deux de la construction résidentielle en Grande-Bretagne, se distingue avec une hausse de près de 6% à Londres après avoir annoncé une hausse de 15% de ses ventes depuis le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne le 23 juin.

Le marché pétrolier est lui aussi dans l'expectative et se demande si l'Opep et des pays extérieurs au cartel appliqueront bien leur accord sur une limitation de la production mondiale de pétrole, entré en vigueur dimanche. Les cours sont repartis à la hausse après avoir baissé dans la matinée.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)