A 9h47 à la Bourse de Paris, le CAC 40 était stable (-0,06%) à 3.118,58 points. À Francfort, le Dax gagne 0,65% et à Londres, le FTSE 0,14%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 progresse de 0,37%.

Repsol prend plus de 4% après l'annonce d'une progression de 4% de son bénéfice du premier trimestre, en excluant la participation majoritaire qu'il détient dans le groupe d'énergie YPF saisie par le gouvernement argentin le mois dernier.

ArcelorMittal (+3,2%) anticipe un bénéfice en hausse au deuxième trimestre après avoir publié des résultats meilleurs qu'attendu au premier trimestre.

Telecom Italia Media prend plus de 12% dans la perspective de cessions d'actifs appartenant à sa filiale de télévision pour contribuer à réduire sa dette.

Aegon a publié jeudi des bénéfices supérieurs aux attentes au titre de son premier trimestre, en raison à la fois de réductions de coûts, d'une amélioration des marchés d'actions et d'une diminution des provisions. Le titre prend 5,68%.

KBC gagne plus de 10%, affichant la plus forte hausse de l'indice Stoxx 600, après des résultats courants meilleurs que prévu au premier trimestre, soutenus par une bonne performance de ses activités en Belgique et de salles de marché.

A Paris, PSA s'adjuge 5,6%, plus forte hausse du CAC 40, alors qu'UBS est passé à l'achat sur la valeur. JC Decaux perd 8,7% après ses résultats.

Mais les intervenants s'attendent à ce que la pause soit de courte durée, dans un climat d'inquiétudes lié à la situation financière des banques espagnoles et à de crainte d'une sortie de l'euro de la Grèce, en pleine crise politique.

De plus, la Chine a annoncé une hausse de 4,9% de ses exportations en avril, avec un excédent de 18,4 milliards de dollars, en recul par rapport aux attentes de hausse de 8,5%.

"D'un point de vue historique, les actions sont bon marché, en tout cas vis-à-vis des autres classes d'actifs, mais les gouvernements en Europe doivent restaurer la confiance des investisseurs dans leur capacité à contenir la crise de la dette et à ramener l'euro en territoire stable si on veut une reprise boursière durable," commente Jimmy Yates, responsable des marchés d'actions chez CMC Markets.

Juliette Rouillon