À Paris, trois quarts d'heure après le début des échanges, l'indice CAC 40 gagne 0,33% à 5.028,56 points. À Francfort, le Dax prend 0,08% et à Londres, le FTSE gagne 0,1%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,4%, le FTSEurofirst 300 de 0,1% et le Stoxx 600 de 0,07%.

L'indice Stoxx européen des banques affiche un gain de 0,92%, la meilleure performance sectorielle devant le compartiment du pétrole et du gaz (+0,8%).

BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole se classent en tête du CAC comme de l'EuroStoxx 50 avec des progressions allant de 1,35% à 1,96%.

Le débat de lundi soir entre les cinq principaux prétendants à la succession de François Hollande, regardé par 9,8 millions de personnes, n'a pas rebattu les cartes et ne semble pas avoir remis en cause le scénario privilégié jusqu'à présent par les investisseurs. Selon un sondage Elabe pour BFM TV, c'est Emmanuel Macron qui a été jugé le plus convaincant, devant Jean-Luc Mélenchon, puis François Fillon et Marine Le Pen.

Sur le marché de la dette, l'écart de rendement ("spread") entre les emprunts d'Etat à dix ans français et allemand, qui permet de mesurer la prime de risque exigée pour détenir des titres français plutôt qu'allemands, s'est réduit de près de trois points de base dans les premiers échanges.

Aux valeurs en Europe, Deutsche Bank gagne un peu plus de 3% au-dessus de son cours théorique hors droits de souscription après l'ouverture de son augmentation de capital de huit milliards d'euros. L'opération sera close le 6 avril.

Akzo Nobel prend 3,37%. Bloomberg, citant des sources proches du dossier, a rapporté que l'américain PPG Industries préparait une nouvelle offre d'achat après celle de 21 milliards d'euros rejetée par le néerlandais le 9 mars.

A la baisse, le spécialiste suédois de la biométrie Fingerprint chute de plus de 30% après avoir renoncé à ses prévisions et à son dividende pour cette année.

L'euro, lui, s'apprécie et se rapproche du seuil de 1,08 dollar, sous lequel il évolue depuis début février. Le billet vert, au plus bas depuis début février, est globalement orienté à la baisse après les déclarations de Charles Evans, le président de la Fed de Chicago, jugeant probables deux hausses de taux supplémentaires cette année.

En Asie, si la Bourse de Tokyo a fini en repli de 0,34%, pénalisée par la vigueur du yen face au dollar, l'indice MSCI des marchés asiatiques hors Japon affiche une hausse de 0,31% et évolue au plus haut depuis 21 mois.

Le pétrole est orienté à la hausse après les informations selon lesquelles des pays membres de l'Opep envisagent de prolonger au-delà du mois de juin l'accord de réduction de la production conclu en novembre.

Le Brent prend près de 1% à 52,12 dollars le baril et le brut léger américain 1,06% à 48,73 dollars.

(Marc Angrand, édité par Patrick Vignal)