À Paris, le CAC 40 abandonne 34,99 points, soit 0,82% à 4.225,20 points vers 11h40 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,69% et à Londres, le FTSE perd 0,60%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en repli de 0,64% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,57%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street sur une note hésitante après une deuxième séance de forte hausse soutenue par des anticipations de la poursuite d'une croissance vigoureuse aux Etats-Unis et d'une politique monétaire plus offensive de la Banque centrale européenne.

Le Dow Jones devrait ouvrir en baisse de 0,17%, le S&P-500 en recul de 0,12% mais le Nasdaq est attendu en hausse de 0,08%.

Les statistiques de l'emploi (13h30 GMT) pourraient toutefois inverser la tendance si elles étaient jugées favorables par les investisseurs.

L'économie européenne continue d'afficher des signes de fragilité, une situation contrastant fortement avec celle des Etats-Unis.

Les statistiques mitigées publiées vendredi pourraient accroître la pression sur la Banque centrale européenne pour qu'elle lance un programme d'assouplissement quantitatif dès sa prochaine réunion du 22 janvier.

L'indice des valeurs de la banque affiche la plus forte correction du Stoxx 600 avec une perte de 1,78%, suivi de celui des ressources de base (-1,14%). De l'autre côté du spectre, les matériaux de construction et les médias sont en tête des hausses, gagnant respectivement 0,52% et 0,39%.

Banco Santander, plus forte baisse du Stoxx 600, plonge de 10,85%. La première banque de la zone euro a annoncé jeudi son intention de réduire son dividende et d'augmenter son capital de 7,5 milliards d'euros, une initiative qui marque une nouvelle étape dans la refonte de la stratégie lancée par sa nouvelle présidente Ana Botin.

A Londres, Tesco perd 2,22%, Moody's ayant dégradé la note du distributeur britannique à ba1, une catégorie spéculative.

A Paris, Sodexo abandonne 1,79%. Le numéro deux mondial de la restauration collective a enregistré au premier trimestre de son exercice 2014-2015 un ralentissement de la croissance de ses ventes à cause d'une baisse des volumes en Europe et de la perte de contrats aux Etats-Unis.

(Claude Chendjou pour le service français, avec Lionel Laurent à Londres, édité par Patrick Vignal)