À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,51% à 5.029,24 points après une heure d'échanges alors qu'à Francfort, le Dax perd 0,09% et qu'à Londres, le FTSE abandonne 0,05%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro progresse de 0,29%, mais le FTSEurofirst 300 ne grappille que 0,08% et le Stoxx 600 0,07%.

L'indice Stoxx des ressources de base abandonne 0,68% et celui de l'énergie 0,44% après la chute subie mercredi par les cours du pétrole en réaction aux chiffres hebdomadaires de l'Energy Information Administration (EIA) américaine sur les stocks aux Etats-Unis. Le baril a perdu jusqu'à plus de 3,5% à New York mercredi et ne regagne en Europe qu'une petite partie du terrain perdu.

Le Brent se traite à 53,16 dollars le baril contre plus de 55 dollars avant les chiffres de l'EIA et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) remonte à 50,66 dollars.

La cote est par ailleurs animée par les publications de résultats, qui confirment l'amélioration globale de la conjoncture.

Schneider Electric (+2,16%) affiche ainsi l'une des meilleures progressions de l'Eurostoxx 50 après un bon début d'année marqué par une croissance organique solide de 3,1%.

Meilleure performance du CAC 40, Publicis prend pour sa part 2,65%, permettant au secteur des médias de gagner 0,5%, après un trimestre supérieur aux attentes.

La meilleure performance sectorielle revient toutefois aux banques, qui poursuivent leur rebond, le Stoxx du compartiment prenant 0,62%, BNP Paribas 2,71% et BBVA <1,51%>.

Unilever se distingue lui aussi avec une hausse de 0,9%, ses ventes ayant dépassé le consensus sur les trois premiers mois de l'année.

A la baisse, Mediaset abandonne plus de 1% après l'annonce d'une perte annuelle qu'il met sur le compte de son différend avec Vivendi (+0,49%).

Sur le marché obligataire, à moins de 72 heures de l'ouverture des bureaux de vote en France, le rendement des emprunts français à dix ans remonte légèrement mais reste inférieur à 0,9% tandis que l'écart de rendements entre titres français et allemands se resserre à 67,3 points de base.

L'euro, lui, progresse à 1,0740 dollar, profitant de la faiblesse persistante du billet vert, qui abandonne 0,2% face à un panier de devises de référence.

(Marc Angrand, édité par Bertrand Boucey)