Les cours du soja à Chicago ont baissé lundi, les opérateurs surveillant les perspectives d'averses au Brésil, pays frappé par la sécheresse et principal fournisseur mondial, tandis que le maïs et le blé ont perdu de leur vigueur après une brève remontée la semaine dernière.

Le contrat de soja le plus actif sur le Chicago Board of Trade (CBOT) était en baisse de 0,79% à 13,14-1/2 dollars le boisseau à 0440 GMT.

"Les pluies devraient toucher les zones sèches du Brésil au cours de la semaine prochaine, ce qui déterminera si la production brésilienne se stabilise ou recommence à baisser", a noté Doug Bergman, analyste chez RCM Alternatives.

Le ministère américain de l'agriculture a confirmé des ventes privées de 132 000 tonnes de soja américain à la Chine et de 198 000 tonnes à des destinations inconnues, toutes pour livraison au cours de la campagne de commercialisation 2023/24 qui a commencé le 1er septembre.

Les observateurs des cultures ont revu à la baisse leurs prévisions de récolte pour le Brésil, le plus grand pays exportateur de soja au monde étant confronté à une sécheresse, mais les prévisions d'averses et de baisse de la chaleur ont permis d'apaiser certaines inquiétudes quant à la baisse des rendements.

Le cabinet de conseil en agroalimentaire Stonex a abaissé vendredi ses prévisions pour la récolte de soja brésilienne de 2023/24 à 161,9 millions de tonnes, par rapport aux prévisions précédentes de 165,03 millions de tonnes.

Le contrat de blé le plus actif était en baisse de 0,25 % à 6,01-1/4 dollars le boisseau et le maïs a glissé de 0,67 % à 4,82-1/2 dollars le boisseau.

L'agence céréalière algérienne OAIC a lancé un appel d'offres international pour l'achat d'un volume nominal de 50 000 tonnes de blé dur, ont indiqué dimanche des négociants européens.

L'Ukraine, l'un des principaux producteurs mondiaux de céréales, a récolté jusqu'à présent près de 77 millions de tonnes de céréales et d'oléagineux dans le cadre de la nouvelle récolte 2023.

Les semis de céréales en France ont encore peu progressé la semaine dernière, tandis que les évaluations des cultures ont continué à baisser, selon les données de l'office agricole FranceAgriMer, signe que les fortes précipitations depuis le mois dernier ont fait des ravages sur les cultures.