Le 12 octobre, les procureurs fédéraux ont accusé le sénateur démocrate du New Jersey - jusqu'à récemment président de la commission sénatoriale des affaires étrangères - d'avoir pris des mesures entre 2018 et 2022 pour le compte de responsables égyptiens de l'armée et des services de renseignement.

M. Menendez devrait être invité à plaider en faveur de la nouvelle accusation lors de sa comparution à 15 heures EDT (19 heures GMT) devant le juge de district des États-Unis Sidney Stein. Ses avocats n'ont pas répondu à une demande de commentaire.

Dans un communiqué publié le 12 octobre, M. Menendez a déclaré que "l'empilement de nouvelles accusations ne rend pas les allégations vraies".

Le sénateur et son épouse Nadine Menendez avaient déjà été accusés d'avoir accepté des centaines de milliers de dollars en espèces et en lingots d'or de la part de trois hommes d'affaires du New Jersey en échange de l'utilisation de son influence au profit du gouvernement égyptien et de l'interférence avec les enquêtes menées par les forces de l'ordre sur ces hommes d'affaires.

Le 27 septembre, tous les accusés ont plaidé non coupable de ces accusations. Nadine Menendez et l'un des hommes d'affaires, Wael Hana, ont plaidé non coupable de l'accusation d'agent étranger le 18 octobre.

En vertu de la loi sur l'enregistrement des agents étrangers, les personnes doivent s'enregistrer auprès du ministère si elles agissent en tant qu'"agent d'un principe étranger".

Selon les procureurs, M. Hana a organisé des réunions entre le sénateur et des responsables égyptiens, qui l'ont pressé d'approuver l'aide militaire. En retour, l'homme d'affaires a placé Nadine Menendez sur la liste de paie d'une société qu'il contrôlait, selon les procureurs.

Le nouvel acte d'accusation indique que Hana et Nadine Menendez ont toutes deux transmis au sénateur des demandes et des directives émanant de responsables égyptiens.

Bob Menendez a résisté aux appels de ses collègues démocrates à démissionner.