Lundi 31
octobre
Le point hebdo de l'investisseur
intro A l’issue d’une semaine peu volatile, ponctuée par de nombreuses statistiques et résultats de sociétés des deux côtés de l'Atlantique, les places financières ont clôturé en ordre dispersé. Les initiatives restent limitées en ce début de semaine sur fond d’incertitudes concernant les élections américaines et dans l’attente de plusieurs décisions de banques centrales (BoJ, Fed et BoE).
Indices

Profitant de la baisse du yen, le Nikkei s’est légèrement distingué, avec une hausse hebdomadaire de 1.5%. La Chine a, pour sa part, engrangé 0.4%.
En Europe, c’est l’Espagne qui a signé la meilleure performance (+1.14%), avec le recul du chômage à 18.9% (1er retour sous les 20% en 6 ans) et la hausse de 0.8% du PIB au troisième trimestre. L’indice italien a gagné 0.9% et le CAC40 0.28%. En repli, on retrouve le DAX (-0.14%), le Footsie (-0.34%), l’indice grec (-0.9%) et le PSI (-1.06%).
Les indices américains ont également consolidé avec la baisse du pétrole et des publications de sociétés contrastées. Le DOW JONES a gagné 0.09% sur la dernière séquence hebdomadaire (voir graphique), le S&P500 a perdu 0.69% et le NASDAQ COMPOSITE 1.28%.

Graphique du DOW JONES

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Période de latéralisation historique sur l'indice phare américain.
Fonds EUROPA ONE

Lors de la semaine écoulée, le stock picking s’est révélé fructueux et pertinent, les valeurs entrées dans le fonds ont profité de la tenue des marchés financiers, avec près de de 1% de progression contre une performance moyenne de 0.2% des fonds concurrents. L’indice Stoxx Europe 600 sousperforme durant cette même période de -1% pour un différentiel de 2% en faveur d’Europa One. Ce dernier se place toujours en 4ème position sur 681 fonds durant le dernier mois écoulé, 11ème sur 680 sur 3 mois. Sur un an, le fonds reste dans les 10% de fonds les plus performants de sa catégorie "Actions Europe".
Matières premières

Tout comme les marchés actions, les matières premières évoluent globalement dans un trend horizontal sans grande volatilité. Le CRB enregistre de faibles variations depuis plusieurs semaines, ce qui traduit un fort attentisme de la part des opérateurs. Le pétrole se stabilise au-delà des 49 USD le baril pour le Brent et 47 USD pour le WTI.
En parallèle, les métaux précieux reprennent un peu de brillance, ce qui permet à l’or de revenir sur 1280 USD l’once. En revanche, tout va bien pour le café qui bat record sur record depuis le début d’année, avec un gain cumulé annuel de plus de 32% (voir graphique). Cette tendance haussière provient de la baisse de 20% de la production attendue cette année au Vietnam.


Graphique du café

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Marchés actions

La concentration s’intensifie dans les secteurs.
Le projet de rachat par AT&T de Time Warner pour 85.4 milliards fait déjà beaucoup de vagues outre-Atlantique. Certes, les montants représentent des sommes astronomiques mais c’est la possibilité d’accéder aux meilleurs contenus sur tous les supports existants. Cette stratégie de rachat s’oppose à celle du partenariat, plus courante notamment en France. De plus, Apple pourrait s’infiltrer dans ce projet fou, avec toujours à la clé des records en dizaines de milliards de dollars. Mais les régulateurs américains risquent de couper court à ce type de rapprochement, prétextant des contraintes concurrentielles. En attendant, le titre Time Warner gagne en volatilité, accompagné de forts volumes (voir graphique).


Graphique de Time Warner

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Marché obligataire

En ce début de semaine, le rendement du taux américain à 10 ans progresse à 1.83% contre 1.72% précédemment.
L’Europe suit le mouvement, avec le Bund qui avoisine les 0.15% désormais (-0.007% la semaine passée). L’OAT se distingue nettement et augmente de façon plus marquée à 0.46% (0.25% auparavant).
Pour les pays périphériques, si le rendement navigue toujours autour des 1.1% en Espagne, la référence italienne à 10 ans progresse sensiblement à 1.65% contre 1.34% la semaine passée. A noter enfin que le rendement obligataire grec reste au-dessus des 8%.
Marché des changes

A quelques jours de la réunion de la BoE, la livre sterling affiche autant de faiblesse (elle se négocie à 126 yens et sous les 1.22 face au dollar). Un maintien des taux de la banque centrale pourrait, néanmoins, dynamiser la devise britannique à court terme.
L’euro se ressaisit sur la séquence hebdomadaire, avec le récent discours neutre de Mario Draghi et cela favorise une consolidation sur le dollar. Les cambistes prennent, en effet, quelques bénéfices sur leurs positions longues en dollar.
Statistiques économiques

En Europe, les statistiques ont été positives (indice du climat des affaires et indice des prix à la consommation allemand). Outre-Atlantique, les chiffres ressortent plus contrastées, avec d’un côté l’indice des prix des maisons Case Shiller en progression tout comme les promesses de ventes de maisons et le PIB annualisé. A contrario, les commandes de biens durables et les inscriptions aux allocations chômage ont déçu.
Sur la semaine en cours, de nombreuses publications macroéconomiques européennes viendront animer les marchés, avec les PMI services et manufacturier, l’indice de prix à la production et le taux de chômage européen. Sur le vieux continent, seule la banque centrale d’Angleterre se réunira ce jeudi. Cette dernière viendra clôturer une semaine riche en intervention de banquiers centraux avec la banque du Japon mardi et la Fed mercredi.
La méthodologie Surperformance gagne des points dans cette phase de réflexion

A quelques jours des échéances des banques centrales et des élections américaines, les marchés restent figés. Les investisseurs ne détectent à ce jour aucun élément les obligeant à s’alléger de manière intense ni à renforcer leurs positions « longues ». L’indécision se généralise dans le monde entier et cet attentisme devrait bientôt déboucher sur une extension qui engendrera de la volatilité.
Cette phase historique se concrétise sur le DOW JONES par une quarantaine de séances avec des amplitudes comprimées dans un trend de 2%. Dans ce contexte de réflexion, les opérateurs se concentrent essentiellement sur les bonnes publications et sanctionnent les annonces en dessous du consensus.
Au cours de cette période de résultats et d'arbitrages de la part des gérants, notre méthodologie fondamentale de sélection de titres nous permet de surperformer les indices de référence. Le fonds Europa one et le portefeuille investisseur PEA profitent de la qualité des dossiers sélectionnés pour battre largement l'indice Stoxx Europe 600 sur les six derniers mois.