La Banque de développement du Japon sera chargée de la répartition de ces fonds, dans le cadre du plan de relance annoncé par le nouveau Premier ministre Shinzo Abe.

Le gouvernement apportera 100 milliards de yens dans le cadre d'un collectif budgétaire et la Banque de développement du Japon puisera les 50 milliards restants dans ses propres capitaux.

Le plan de relance prévoit aussi la création d'un fonds de 200 milliards de yens pour encourager les fusions et acquisitions à l'étranger.

Ce fonds sera géré par une autre banque publique, la Banque japonaise pour la coopération internationale (Japan Bank for International Cooperation, JBIC), et la contribution du gouvernement se montera à 70 milliards.

Le plan de relance comportera également pour 83 milliards de yens de garanties de prêts et de prêts à taux avantageux pour les petites et moyennes entreprises, selon le projet de texte.

Shinzo Abe a fait de la relance de l'économie sa priorité numéro un lors du retour au pouvoir du Parti libéral démocrate en décembre, après trois années passées dans l'opposition.

Il appelle parallèlement à des mesures d'expansion monétaire de la Banque du Japon pour sortir le pays de la spirale déflationniste dans lequel il est empêtré depuis des années.

"Par dessus tout, l'urgence est de sortir de la déflation", a-t-il redit lundi lors d'une réunion de responsables du gouvernement et des partis de la majorité. "Une politique monétaire audacieuse, une politique budgétaire souple et une stratégie de croissance sont les trois piliers qui nous permettront de combattre la déflation et de stimuler l'investissement privé".

Yuko Yoshikawa et Tetsushi Kajimoto, Véronique Tison pour le service français, édité par Benoît van Overstraeten