L'Imcas, le congrès européen réunissant les professionnels du secteur, considère dans un communiqué publié vendredi que ce marché, valorisé à trois milliards d'euros, "n'est pas imperméable à la crise mais reste très résistant".

C'est particulièrement le cas de la médecine esthétique, incluant les produits de comblement des rides, la toxine botulique et la cosmétique active, des traitements, dont le coût est moins onéreux que ceux des actes chirurgicaux.

Ce dernier marché - dont la première intervention est l'augmentation mammaire - a ainsi diminué de 15% l'an dernier alors que les interventions de comblement de ride et la cosmétique active ont diminué entre 0 et 5%.

Jusqu'en 2013, l'Imcas anticipe une croissance annuelle de 5 à 10% de ce marché incluant les équipements à base d'énergie, tels que lasers et ultrason, mais aussi les produits de comblement, la toxine botulique, la cosmétique active ainsi que les prothèses mammaires.

Avec une croissance estimée de plus de 15%, la toxine botulique, principalement connue grâce au Botox d'Allegan enregistre le meilleur score. Son marché mondial pèse 550 à 600 millions d'euros, dont 120 millions en Europe avec une part de seulement 15 millions d'euros pour la France.

Noëlle Mennella, édité par Matthieu Protard