Le rapport sur l'indice des prix à la consommation du Canada pour le mois de mars, qui doit être publié mercredi, pourrait contribuer à orienter les attentes concernant un nouveau resserrement de la Banque du Canada.

Mercredi dernier, la banque centrale a augmenté son taux d'intérêt de référence d'un demi-point de pourcentage pour le porter à 1 %, sa plus forte hausse en une seule fois en plus de deux décennies, pour tenter de limiter l'inflation.

On s'attend également à ce que la Réserve fédérale prenne des mesures énergiques pour lutter contre l'inflation, ce qui a contribué à faire grimper le dollar américain par rapport à un panier de devises majeures.

Entre-temps, les contrats à terme sur le pétrole brut américain se sont établis à 108,21 $ le baril, soit une hausse de 1,2 %, alors que les pannes en Libye ont accentué les inquiétudes concernant l'offre mondiale restreinte dans le contexte de la crise ukrainienne.

Le dollar canadien est resté presque inchangé à 1,2613 pour le billet vert, soit 79,28 cents américains, après avoir évolué dans une fourchette de 1,2604 à 1,2644.

L'activité sur le marché des changes a été plus légère que d'habitude, un certain nombre de grands centres financiers étant fermés pour le lundi de Pâques.

Les spéculateurs ont augmenté leurs paris haussiers sur le dollar canadien au plus haut en quatre semaines, selon les données de la Commodity Futures Trading Commission américaine vendredi.

Le huard a gagné 0,2 % depuis le début de l'année, ne talonnant que le dollar australien parmi les devises du G10.

Les rendements des obligations d'État canadiennes ont légèrement augmenté sur l'ensemble de la courbe. Le 10 ans a touché son plus haut niveau depuis janvier 2014 à 2,800 % avant de plonger à 2,784 %, en hausse de près de 1 point de base sur la journée.