Le huard se négociait presque inchangé à 1,3710 pour un billet vert, soit 72,94 cents américains, après avoir touché son plus haut niveau intrajournalier depuis le 6 octobre, à 1,3658.

Les marchés boursiers mondiaux ont augmenté dans un regain d'appétit pour le risque que les analystes ont attribué au revirement de la politique budgétaire britannique.

Le Canada est un important producteur de matières premières, notamment de pétrole, de sorte que le huard a tendance à être sensible aux fluctuations du sentiment des investisseurs.

Les contrats à terme sur le pétrole brut américain étaient en baisse de 1,9 % à 83,84 $ le baril, le marché mettant en balance les réductions des quotas de production de l'OPEP+ et les craintes d'un ralentissement économique et d'une baisse de la demande chinoise de carburant.

Dans les données nationales, les mises en chantier de logements ont grimpé de 11 % en septembre par rapport à août, affichant leur plus haut niveau en 10 mois.

Les données sur l'inflation canadienne pour septembre, attendues mercredi, pourraient fournir des indices sur les perspectives de politique de la Banque du Canada.

Le climat des affaires s'est adouci au Canada et la plupart des entreprises pensent maintenant qu'une récession est probable, selon une enquête de la BoC lundi, mais les attentes en matière d'inflation restent élevées, ce qui ne laisse guère d'autre choix à la banque centrale que de continuer à augmenter les taux.

Les marchés monétaires s'attendent à ce que la BoC augmente les taux d'intérêt d'au moins 50 points de base supplémentaires lors d'une décision politique la semaine prochaine.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien ont baissé sur l'ensemble de la courbe, suivant le mouvement des bons du Trésor américain. L'obligation à 10 ans a perdu 4,8 points de base pour atteindre 3,375 %.