Les marchés boursiers mondiaux ont chuté alors que les restrictions COVID-19 de la Chine et les craintes de hausses agressives des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine ont continué à freiner l'appétit pour le risque et ont fait grimper le dollar américain à de nouveaux sommets de deux ans contre un panier de devises majeures.

"Le principal frein à la performance du CAD reste la volatilité élevée", ont déclaré les stratèges de la Banque Scotia, dont Shaun Osborne, dans une obligation.

"Il sera difficile pour le CAD de refléter le resserrement de la politique de la BdC et les prix encore relativement fermes des matières premières alors que l'appétit pour le risque reste fragile."

Au début du mois, la Banque du Canada a augmenté son taux de référence d'un demi-point de pourcentage pour le porter à 1 %, sa plus forte hausse en 22 ans, pour tenter de refroidir l'inflation. Lundi, le gouverneur Tiff Macklem a déclaré que la banque centrale envisagera probablement une autre hausse de taux d'un demi-point de pourcentage lors de son prochain examen de la politique monétaire, le 1er juin.

Le dollar canadien se négociait 0,6 % plus bas à 1,2805 pour le billet vert, ou 78,09 cents américains, après avoir touché son niveau le plus faible depuis le 15 mars à 1,2827. C'est le quatrième jour consécutif où le huard perd du terrain.

Le prix du pétrole, l'une des principales exportations du Canada, s'est établi à 101,70 $ le baril, soit une hausse de 3,2 %, alors que le marché a porté son attention sur les plans de la Chine pour soutenir son économie.

Entre-temps, une estimation préliminaire a montré que les ventes d'usines canadiennes ont augmenté de 1,7 % en mars par rapport à février.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien ont baissé sur l'ensemble de la courbe, suivant le mouvement des bons du Trésor américain. Le 10 ans s'est détendu de 5,1 points de base à 2,750 %, après avoir touché jeudi dernier son plus haut en près de 11 ans à 2,944 %.