Le huard se négociait en hausse de 0,4 % à 1,3690 pour le billet vert, soit 73,05 cents américains. Pour la semaine, il était en hausse de 1% après avoir atteint vendredi dernier son plus faible niveau intraday en plus de deux ans, à 1,3838.

L'économie canadienne a créé 21 100 emplois en septembre, conformément aux prévisions et mettant fin à une série de pertes de trois mois, tandis que le taux de chômage est passé de 5,4 % à 5,2 %.

Les marchés monétaires ont maintenu les paris selon lesquels la Banque du Canada augmentera les taux d'intérêt de 50 points de base supplémentaires lors de sa prochaine annonce de politique le 26 octobre, les investisseurs s'attendant à ce que le taux directeur culmine à environ 4,25 % dans les mois à venir.

Les investisseurs s'attendent à ce que le taux directeur culmine à environ 4,25 % au cours des prochains mois. Cela se compare au taux terminal de 4 % qui était attendu avant les commentaires bellicistes de jeudi du gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

Le prix du pétrole, l'une des exportations du Canada, a été soutenu par la décision de l'OPEP+, mercredi, de procéder à sa plus grande réduction de l'offre depuis 2020, malgré les inquiétudes concernant la récession et la hausse des taux d'intérêt. Les contrats à terme sur le pétrole brut américain étaient en hausse de 2,4 % à 90,56 $ le baril1.

Les gains du huard ont été éclipsés par ceux du dollar américain par rapport à un panier de grandes devises et par les pertes de Wall street, car la solide croissance de l'emploi aux États-Unis a permis à la Réserve fédérale de s'en tenir à des hausses de taux d'intérêt de grande envergure.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien étaient plus élevés sur toute la courbe. Le 10 ans a touché son plus haut niveau depuis le 28 juin à 3,385 % avant de baisser légèrement à 3,377 %, en hausse de 6,9 points de base sur la journée.