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L'équipementier, qui fournit Boeing, Airbus et le brésilien Embraer, a réalisé un chiffre d'affaires de 3,438 milliards d'euros sur l'exercice clos le 31 août, à comparer à un consensus Thomson Reuters I/B/E/S de 3,365 milliards.
La croissance organique ressort à 14,3%, contre "plus de 10%" anticipé par le groupe, qui confirme viser une marge opérationnelle courante de 14% sur l'exercice 2011-2012.
Zodiac, qui publiera ses résultats annuels le 21 novembre, précise également que son ratio d'endettement financier net sur excédent brut d'exploitation (Ebitda) sera meilleur que son objectif de 1,6 hors nouvelles acquisitions.
Olivier Zarrouati, le président du directoire du groupe, a estimé qu'une fusion entre EADS et BAE Systems, si elle se réalise, ne suffirait pas à le convaincre d'infléchir sa stratégie pour considérer la défense comme un relais de croissance.
"On a considéré que la défense était une activité peu prometteuse pour un groupe comme le nôtre dans les années 2001-2007 qui ont été excellentes dans la défense pour un peu tout le monde. On avait un peu l'impression d'avoir tort contre tout le monde", a-t-il rappelé.
"Dans les années 2008-2012, on a constaté que les cycles de défense étaient un peu difficiles à gérer et très imprévisibles, on ne peut pas y faire grand-chose".
Olivier Zarrouati a également considéré que l'objectif d'augmentation de cadence de production du 787 de Boeing lui paraissait réaliste.
Boeing compte produire cinq long-courriers 787 par mois à la fin de l'année - contre 3,5 actuellement - puis passer à dix par mois fin 2013.
"Passer à cinq par mois à la fin de l'année me paraît très vraisemblable. Pas mal de capacités sont en place. L'avion est fini. Le développement est terminé", a-t-il observé.
Zodiac Aerospace fournit notamment au constructeur américain les toboggans d'évacuation et les masques à oxygène des pilotes, des équipements de distribution électrique primaire, les écrans et claviers du cockpit et le système de gestion des eaux usées et de traitement des déchets.
L'action a clôturé en baisse de 0,46% à 82 euros mardi, donnant une capitalisation de 4,66 milliards. Elle a pris 25% depuis le début de l'année.
Edité par Pascale Denis
par Cyril Altmeyer
