Reuters n'a pas pu vérifier cette déclaration de manière indépendante. Le parti de Sonko, Pastef, n'a pas donné de détails sur son état de santé.

M. Sonko a entamé une grève de la faim le 30 juillet pour protester contre les récentes accusations portées contre lui, notamment pour avoir fomenté une insurrection, ainsi que contre la condamnation à deux ans de prison dont il a fait l'objet en juin dans le cadre d'une affaire de viol présumé. Il nie avoir commis des actes répréhensibles.

Ses partisans, qui ont organisé tout au long de l'année des manifestations qui ont parfois donné lieu à des affrontements meurtriers avec la police, accusent le président Macky Sall de tenter de disqualifier Sonko pour l'élection présidentielle de l'année prochaine.

Le gouvernement de Macky Sall nie ces accusations et accuse Sonko d'avoir attisé la violence. Le gouvernement a dissous son parti le mois dernier.

Le ministère de la justice a déclaré qu'il n'était pas au courant de la situation et a refusé de commenter jusqu'à ce qu'il ait plus d'informations.

La semaine dernière, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a déclaré aux journalistes que Sonko avait été admis à l'hôpital principal de Dakar où il avait été soigné et qu'il se portait mieux.