Le référendum qui s'est tenu au début du mois a été approuvé par 86 % des électeurs, a déclaré dimanche la commission gouvernementale qui l'a organisé. Le taux de participation a été d'environ 64 %.

Les autorités militaires tchadiennes ont qualifié le vote de tremplin essentiel pour la tenue d'élections l'année prochaine. Il s'agit d'un retour à la démocratie promis depuis longtemps, après qu'elles ont pris le pouvoir en 2021, lorsque l'ancien président Idriss Deby a été tué sur le champ de bataille lors d'un conflit avec des insurgés.

La nouvelle constitution maintiendra un État unitaire, ce qui est le cas du Tchad depuis son indépendance, alors que certains de ses opposants avaient appelé à la création d'un État fédéral, affirmant que cela contribuerait à stimuler le développement.

Plusieurs groupes d'opposition ont appelé au boycott du vote, estimant que la junte contrôlait trop le processus référendaire.

M. Deby avait initialement promis une transition de 18 mois vers des élections après la mort de son père, mais l'année dernière, son gouvernement a adopté des résolutions qui ont retardé les élections jusqu'en 2024 et qui lui permettront de se présenter à la présidence lors d'un éventuel scrutin.