L'indice composite S&P/TSX de la Bourse de Toronto a terminé en baisse de 168,13 points, ou 0,8 %, à 21 008,20, son plus bas niveau de clôture depuis le 28 janvier. Pour la semaine, l'indice a reculé de 2,5 %. Cette baisse fait suite à trois semaines consécutives de hausse.

Les principaux indices boursiers de Wall Bourse ont également chuté, l'escalade des tensions en Ukraine et les déclarations des États-Unis sur l'imminence d'une invasion russe ayant incité les investisseurs à se débarrasser des actifs à risque.

Lundi est un jour férié pour les marchés financiers américains et canadiens.

"La situation politique en Ukraine reste fluide", a déclaré Colin Cieszynski, stratège en chef du marché chez SIA Wealth Management. "Il reste toutes sortes de menaces, d'accusations, de spéculations, de rumeurs et de démentis sur le fait qu'une invasion de l'Ukraine par la Russie puisse être imminente ou non."

Le secteur de l'énergie a chuté de 2,4%, le prix du pétrole américain s'étant établi en baisse de 0,8% à 91,07 dollars le baril, sous la pression de la perspective d'une augmentation des exportations de pétrole iranien.

Le secteur des soins de santé a reculé de 3,5 % et le groupe des matériaux, qui comprend les mines de métaux précieux et de base et les entreprises d'engrais, a perdu 1,1 %.

Sur le front économique, les ventes au détail canadiennes ont augmenté de 2,4 % en janvier par rapport à décembre, selon les données préliminaires de Statistique Canada, après une baisse de 1,8 % en décembre, les consommateurs étant restés chez eux en raison des inquiétudes suscitées par la variante Omicron du coronavirus.

Parmi les valeurs individuelles, Air Canada a gagné 3,1 % après que le transporteur a annoncé une perte moindre au quatrième trimestre, grâce à une forte demande pendant les fêtes.

(Suppression des mots en double dans le septième paragraphe)