La Chine et le Canada entretiennent de mauvaises relations depuis des années, en raison de désaccords sur les droits de l'homme et de plaintes d'Ottawa concernant l'ingérence présumée de la Chine dans les deux dernières élections.

M. Trudeau, qui participe à un sommet de l'APEC à San Francisco, a déclaré avoir eu "un bon échange" avec M. Xi en marge de la réunion et a indiqué au dirigeant chinois que les deux parties devaient s'efforcer d'établir un dialogue constructif.

"Je pense que les gens réalisent à quel point nous avons eu des divergences et des défis majeurs dans nos relations avec la Chine ces dernières années", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse télévisée.

"Il y a un engagement progressif qui se poursuit et qui conduira - je l'espère - à une éventuelle rencontre, mais je ne pense pas que nous en soyons encore là.

Lors du sommet du G20 de l'année dernière, les deux dirigeants ont eu un échange tendu devant les caméras après que des responsables canadiens eurent déclaré que M. Trudeau avait fait part à M. Xi de ses préoccupations concernant des allégations d'espionnage et d'ingérence électorale.

M. Xi a rencontré pendant quatre heures le président Joe Biden en marge du sommet de l'APEC. M. Biden a déclaré par la suite qu'il n'avait pas changé d'avis sur le fait que M. Xi était effectivement un dictateur.

Lorsqu'on lui a demandé s'il était d'accord avec cette évaluation, M. Trudeau a répondu : "La Chine est un État à parti unique : "La Chine est un État à parti unique. Je ne pense pas que l'on puisse parler de démocratie".