Paris (AFP) --Le Parlement a définitivement adopté jeudi, par un ultime vote à main levée de l'Assemblée nationale, le premier budget du quinquennat, qui traduit plusieurs promesses d'Emmanuel Macron et vise à ancrer le déficit public sous les 3% du PIB.

Porteur de mesures emblématiques et controversées, comme la transformation de l'ISF en impôt sur la seule fortune immobilière (IFI) ou la fin, progressive, de la taxe d'habitation pour 80% des ménages, le projet de budget 2018, soutenu par la majorité LREM-MoDem, a été rejeté par LR mais aussi par les socialistes, Insoumis et communistes, qui ont critiqué un budget "pour les riches".