Cette action constituerait une position inhabituellement agressive pour un dirigeant japonais, bien que M. Kishida ait condamné à plusieurs reprises la Russie pour ce qu'il a qualifié de "crime de guerre" contre l'Ukraine.

Moscou a qualifié son action d'opération spéciale.

Dans le passé, les dirigeants japonais ont maintenu une ligne prudente sur leurs relations avec la Russie, les deux pays s'étant disputés sur des différends territoriaux vieux de plusieurs décennies.

Un porte-parole du gouvernement a déclaré que les responsables ne seraient pas en mesure de commenter l'affaire, qui a été rapportée pour la première fois par Kyodo news samedi.

Le sommet de l'OTAN se tiendra les 29 et 30 juin à Madrid, la capitale espagnole, et coïncidera probablement avec la campagne électorale au Japon, prévue pour le 10 juillet.

Kishida prendra une décision finale plus tard, en tenant compte de la situation politique avant les élections de la chambre haute, a rapporté Kyodo, citant des sources gouvernementales.

L'OTAN a invité le Japon au sommet, ainsi que l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud en tant que partenaires dans la région Asie-Pacifique.

Kishida prévoit d'arriver à Madrid après avoir assisté à une réunion du Groupe des sept (G7) nations industrialisées en Allemagne, ont déclaré à Reuters les sources, qui ont demandé à ne pas être nommées.

La présence de Kishida au sommet serait accueillie comme un message fort de solidarité internationale sur la crise ukrainienne, ont déclaré les sources de Kyodo.