M. Hamdan, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Beyrouth, a réitéré les conditions posées par son groupe pour parvenir à un accord : la fin de l'offensive militaire israélienne, le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et le retour des Palestiniens déplacés dans les maisons qu'ils ont fuies dans d'autres parties de la bande de Gaza.

"Ces deux derniers jours, le mouvement a présenté sa position sur la proposition avancée par les frères médiateurs qatari et égyptien. Nous avons réaffirmé nos conditions pour un cessez-le-feu : un retrait total de la bande de Gaza et le retour des personnes déplacées dans les zones qu'elles ont quittées, en particulier dans le nord", a-t-il déclaré.

La situation humanitaire est particulièrement grave dans le nord de la bande de Gaza, où des centaines de milliers d'habitants seraient restés malgré les ordres d'évacuation israéliens.

Les Nations unies n'ont pas pu acheminer d'aide alimentaire dans le nord depuis le 23 janvier. Les autorités israéliennes ont refusé l'accès aux convois d'aide de l'ONU, sur lesquels leurs troupes ont tiré.

Samedi, les États-Unis ont effectué le premier de ce qu'ils ont déclaré être une série de parachutages humanitaires de nourriture à Gaza.

Mais M. Hamdan a déclaré aux journalistes : "Nous disons à Washington : qu'est-ce qui se passe ? "Nous disons à Washington que ce qui est plus important que l'envoi d'aide, c'est l'arrêt des livraisons d'armes à Israël.