La FIFA se réjouit d'ailleurs du montant des primes, qui ne cesse de croître, comme le montre le tableau ci-dessous, issu d'une présentation de la fédération.
- On y constate que la dotation aux 32 équipes nationales représente en fait 400 millions de dollars (+11,7% par rapport à 2014), soit un peu plus de la moitié du total.
- En revanche, c'est la part dévolue aux clubs (qui répond au doux nom de "Club Benefit Programme") qui affiche la plus forte hausse, puisque le montant a triplé (209 millions de dollars vs. 70 millions de dollars en 2014). Avant la coupe du monde de 2010, les clubs ne recevaient rien. Ces sommes sont des compensations pour la mise à disposition des internationaux par les clubs professionnels. Ne vous attendez pas à ce qu'ils alimentent le sport amateur.
- Une part non-négligeable (134 millions de dollars) est en outre consacrée à la compensation des clubs dont les joueurs auraient subi des blessures en jouant pour l'équipe nationale. C'est le "Club Protection Programme".
- Les 48 millions de dollars restants sont dédiés à la préparation, à raison de 1,5 million de dollars pour chacune des 32 équipes.
A tous les coups on gagne
Les équipes qui termineront entre la 17ème et la 32ème place recevront 8 millions de dollars, un montant identique à celui versé en 2014. En ajoutant l'aide à la préparation, la participation à la compétition organisée en Russie rapporte donc au moins 9,5 millions de dollars à l'équipe concernée. Les dotations à partir de la 16ème place sont toutes en hausse par rapport à 2018, comme le montre le tableau suivant.