Cette participation du groupe saoudien Al-Munajem, premier client de Doux, devrait assurer la viabilité du plan de continuation de l'entreprise en redressement judiciaire.

Ce plan, "il faut qu'on le réussisse, à la fois avec les repreneurs aujourd'hui et avec des investisseurs, c'est le cas de l'investisseur Al-Munajem", a dit Stéphane Le Foll lors de l'émission Le Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde, I>Télé. "Je pense qu'on est sur la bonne voie."

Dans un second temps, le gouvernement se penchera sur le cas du concurrent de Doux, Tilly-Sabco, qui vient d'annoncer la suspension en 2014 de sa production de poulet à l'exportation, qui représente 90% de son activité. Cette décision pourrait mettre en péril un millier d'emplois.

"Ensuite, bien sûr qu'il y a la question de Tilly-Sabco, comment on travaille sur un pôle export, comment on fait en sorte d'organiser les choses différemment. C'est ça l'enjeu", a poursuivi Stéphane Le Foll.

La crise des industries alimentaires en Bretagne participe du mouvement de contestation qui a rassemblé des milliers de personnes samedi à Quimper (Finistère).

En Bretagne, la filière du poulet export, principalement à destination du Moyen-Orient, représenterait environ 4.000 emplois.

Jean-Baptiste Vey