WASHINGTON, 14 avril (Reuters) - Le Fonds monétaire international n'a pas l'intention d'abandonner la "troïka" qui coordonne l'aide à la Grèce mais sa participation pourrait évoluer en fonction des modifications apportées au plan, a déclaré jeudi Christine Lagarde, la directrice générale du FMI.

"Nous ne reculerons pas", a-t-elle assuré durant une séance de questions-réponses organisée à l'occasion des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.

"La forme de notre participation pourrait varier en fonction des engagements de la Grèce et de l'engagement des partenaires européens mais nous ne reculerons pas", a-t-elle dit.

La "troïka" regroupe le FMI, la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE), qui coordonnent l'aide à la Grèce et les négociations avec Athènes sur les conditions dont dépend cette aide.

Christine Lagarde a ajouté que la Grèce avait besoin d'un allègement de sa dette mais que "cela ne signifie pas forcément une décote" sur le montant nominal de cette dette, une hypothèse rejetée entre autres par l'Allemagne.

Elle a expliqué que le FMI était prêt à envisager un allongement des échéances, une suspension des remboursements et une baisse des taux d'intérêt.

(David Lawder; Marc Angrand pour le service français)