La législation identifie les secteurs de la finance, des télécommunications, de l'énergie et des transports comme étant vitaux pour la sécurité nationale et la sécurité publique, mais ne nomme aucune entreprise.

"On a beaucoup réfléchi pour identifier les secteurs qui sont vitaux pour la sécurité nationale et la sécurité publique", a déclaré aux journalistes le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, ajoutant que les exploitants d'infrastructures essentielles seraient identifiés après consultation des secteurs.

La nouvelle législation donnerait également au gouvernement du Premier ministre libéral Justin Trudeau des pouvoirs plus étendus pour sécuriser les systèmes de télécommunications du pays contre les menaces de cybersécurité.

"Cette nouvelle législation ... aidera les secteurs public et privé à mieux se protéger contre les cyberattaques", a déclaré M. Mendicino.

Les réseaux plus rapides comme la 5G ont aidé les secteurs d'infrastructures essentielles du Canada à devenir plus interconnectés et intégrés, mais ils sont également plus vulnérables aux nouvelles formes de cybermenaces, a déclaré le gouvernement.

Les incidents de piratage sont en hausse, mais ils restent sous-déclarés parce que les entreprises ne sont pas tenues, en vertu des lois actuelles, de divulguer les cyberattaques lorsqu'elles se produisent, a déclaré un haut fonctionnaire.

Le projet de loi C-26, qui n'a pas encore été débattu ou adopté, interdirait également aux entreprises de télécommunications d'utiliser les produits et services des fournisseurs à haut risque, selon une déclaration du gouvernement.

La déclaration ne nomme aucune entreprise, mais le mois dernier, le Canada a interdit l'utilisation de matériel 5G fabriqué par les sociétés chinoises Huawei Technologies Co Ltd et ZTE Corp pour protéger la sécurité nationale, rejoignant ainsi les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, qui ont déjà interdit ce matériel.