La province a déclaré qu'elle prévoyait un déficit budgétaire de 12,9 milliards de dollars canadiens (9,70 milliards de dollars) pour l'exercice 2022-2023, comparativement au déficit de 19,9 milliards de dollars canadiens prévu dans le budget d'avril. L'exercice financier se termine le 31 mars.

L'amélioration est attribuable à une augmentation de 7 milliards de dollars canadiens des recettes prévues, qui s'établissent à 186,8 milliards de dollars canadiens, grâce à des recettes fiscales plus élevées que prévu en 2021 et à une croissance prévue du produit intérieur brut nominal de 9,2 % pour 2022, contre 6,7 % en avril.

Le PIB nominal, contrairement à la mesure du PIB réel, tient compte de l'inflation et tend à être le principal moteur des recettes fiscales.

La dette nette en pourcentage du PIB devrait tomber à 38,4 %, le plus bas niveau depuis 2012-2013, après avoir atteint un sommet de 43,1 % en 2020-2021 alors que la crise du COVID-19 frappait l'économie. L'Ontario est l'un des plus grands emprunteurs sous-souverains au monde.

Sur un horizon de trois ans, jusqu'en 2024-2025, le gouvernement a prévu une amélioration cumulative de 18,1 milliards de dollars canadiens des perspectives de déficit et une réduction cumulative de 26,1 milliards de dollars canadiens des besoins d'emprunt depuis le budget d'avril.

Les nouvelles mesures visaient à remédier aux pénuries de main-d'œuvre et au coût de la vie et comprenaient un allègement fiscal de 185 millions de dollars canadiens pour les petites entreprises au cours des trois prochaines années.

Compte tenu des perspectives économiques mondiales incertaines et de la hausse des taux d'intérêt par la Banque du Canada pour lutter contre l'inflation élevée, la province a réduit ses prévisions de PIB réel pour 2022 à 2,6 % par rapport aux 3,7 % prévus en avril et a projeté une croissance de seulement 0,5 % en 2023.

Selon un autre scénario de croissance plus lente, elle a prévu une contraction de 0,9 % en 2023.