La production manufacturière a baissé de 0,3% le mois dernier après avoir augmenté de 0,6% en novembre, a déclaré la Réserve fédérale vendredi. Les économistes interrogés par Reuters avaient prévu une hausse de la production manufacturière de 0,5 %. La production a augmenté de 3,5 % par rapport à décembre 2020.

Le secteur manufacturier, qui représente 11,9 % de l'économie américaine, reste soutenu par des stocks peu élevés dans les entreprises, car la demande de biens reste forte. Mais le COVID-19 et la reprise après la pandémie ont surchargé les chaînes d'approvisionnement, allumant l'inflation.

La production manufacturière a augmenté à un taux annualisé de 4,9 % au quatrième trimestre après avoir augmenté à un taux de 4,0 % au cours du trimestre juillet-septembre.

La production des usines automobiles a baissé de 1,3 % le mois dernier après avoir augmenté de 1,7 % en novembre. La production de véhicules automobiles est inférieure d'environ 6 % à son niveau d'il y a un an.

La baisse de la production manufacturière du mois dernier s'est combinée à une baisse de 1,5 % dans les services publics pour faire baisser la production industrielle de 0,1 %. Cette baisse fait suite à un gain de 0,7 % en novembre. Les services publics ont été pénalisés par un temps anormalement chaud en décembre, qui a réduit la demande de chauffage.

La production minière a augmenté de 2,0 %. La production industrielle a augmenté à un taux de 4,0 % au quatrième trimestre. Cela fait suite à une augmentation de 3,5 % au troisième trimestre.

L'utilisation de la capacité pour le secteur manufacturier, une mesure de la façon dont les entreprises utilisent pleinement leurs ressources, a diminué de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 77,0 % en décembre. L'utilisation globale de la capacité pour le secteur industriel a glissé de 0,1 point de pourcentage pour atteindre 76,5 % le mois dernier. Elle est inférieure de 3,1 points de pourcentage à sa moyenne de 1972-2020.

Les responsables de la Fed ont tendance à examiner les mesures de l'utilisation de la capacité pour obtenir des signaux sur la quantité de "mou" restant dans l'économie, c'est-à-dire la marge de manœuvre dont dispose la croissance avant qu'elle ne devienne inflationniste.