M. Sunak a fait face à la menace la plus sérieuse pour son leadership lorsqu'il a repoussé la révolte de dizaines de ses législateurs lors du premier vote parlementaire sur le projet de loi, le mois dernier.

Le gouvernement a remporté ce premier vote plus facilement que prévu, une trentaine de députés conservateurs ayant décidé de s'abstenir plutôt que de s'opposer au projet de loi.

Mais les rebelles ont prévenu qu'ils pourraient voter contre la législation à des stades ultérieurs du processus parlementaire, à moins que le projet de loi ne soit modifié pour le rendre plus sévère.

Le projet de loi sera désormais débattu les 16 et 17 janvier, a déclaré mardi Penny Mordaunt, chef de file de la Chambre des communes, lorsque les législateurs auront pour la première fois l'occasion de proposer des amendements.

Le gouvernement britannique tente de réduire l'afflux de demandeurs d'asile qui effectuent la dangereuse traversée à bord de petites embarcations depuis la France voisine jusqu'à la côte méridionale de l'Angleterre.

M. Sunak a misé son poste de premier ministre sur l'arrêt des embarcations et s'est engagé à faire passer le plan d'expulsion des migrants vers le Rwanda avant les élections générales qui devraient avoir lieu cette année.

En novembre, la Cour suprême du Royaume-Uni a jugé que la politique de Sunak consistant à expulser les migrants vers le Rwanda violerait les lois et les accords britanniques et internationaux en matière de droits de l'homme.

En réponse, la Sunak a conclu un nouveau traité avec le pays d'Afrique de l'Est et a présenté la nouvelle législation conçue pour passer outre tout obstacle juridique susceptible d'empêcher les déportations.