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PARIS, 28 août (Reuters) - La démission de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique est une mauvaise nouvelle pour la France aux yeux de 55% des Français, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et le Figaro publié mardi.

Ce départ surprise, annoncé mardi sur France Inter, est une mauvaise nouvelle aussi pour le gouvernement à en croire 65% des sondés mais une bonne chose pour Nicolas Hulot lui-même selon 84% des personnes interrogées.

Le bilan de l'ex-animateur de télévision ne fait pas consensus : 41% des sondés jugent qu'il a été un "très mauvais" ou un "assez mauvais" ministre et 58% gardent au contraire une bonne opinion de son passage au gouvernement.

Sur France Inter, Nicolas Hulot a expliqué sa décision, 15 mois après sa nomination, par son refus de cautionner désormais la politique des "petits pas" de l'exécutif, très insuffisante au regard des enjeux climatiques et environnementaux.

Près de neuf personnes interrogées sur dix (88%) sont d'accord avec lui pour dire que l'écologie n'est pas la priorité du gouvernement d'Edouard Philippe.

Mais seuls 34% pensent qu'il devrait en être ainsi, une majorité de Français (61%) estimant plutôt que l'écologie doit être un dossier important mais non prioritaire.

Selon une étude distincte, menée par Harris Interactive pour RMC et Atlantico, 84% des Français approuvent le choix de Nicolas Hulot.

L'enquête d'Odoxa-Dentsu Consulting a été réalisée mardi, par internet, auprès d'un échantillon de 985 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, celle d'Harris, également par internet, auprès d'un échantillon représentatif de 1.028 personnes. (Simon Carraud, édité par Matthieu Protard)