Des bandits présumés ont fait exploser la voie sur la route Abuja-Kaduna, dans le nord-ouest du pays, puis ont ouvert le feu sur le train de nuit lors de l'attaque du 28 mars dernier.

Le directeur général du NRC, Fidet Okhiria, a déclaré dans un communiqué tard dimanche que 168 personnes étaient portées disparues. Il n'a pas précisé si toutes étaient des passagers ou si des employés du NRC se trouvaient parmi elles.

L'entreprise n'avait pas encore dit combien de personnes étaient portées disparues.

Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque mais des hommes armés ont parcouru le nord-ouest du Nigeria et enlevé des centaines d'écoliers et de villageois pour obtenir une rançon au cours des cinq dernières années, tuant des dizaines de personnes.

Certains parents des disparus ont déclaré que des bandits présumés les avaient contactés pour leur dire qu'ils détenaient leurs proches.

M. Okhiria a déclaré que les téléphones portables de 146 des personnes disparues étaient éteints ou sonnaient sans réponse depuis tôt le matin après l'attaque. Il n'a pas dit pourquoi il pensait que ces personnes ne répondaient pas à leurs téléphones.

Le gouverneur de l'État de Kaduna a accusé le groupe d'insurgés islamistes Boko Haram d'être de mèche avec le gang des kidnappeurs dans l'attaque du train, bien qu'il n'ait cité aucune preuve, a rapporté la BBC ce week-end.

Les militants n'ont pas émis de revendication pour l'attaque et ils sont plus actifs dans le nord-est du Nigeria que dans le nord-ouest.

M. Okhiria a déclaré que 186 personnes du train étaient rentrées chez elles en toute sécurité, tandis que seules 22 personnes avaient été portées disparues par leurs familles.